Le Parc naturel des Hauts-Pays mène différentes actions de terrain en faveur de la préservation de l’environnement et de la protection du patrimoine naturel.
En voici quelques exemples :
Pour protéger les richesses naturelles et le cadre de vie, il faut avant tout les connaître, c’est-à-dire réaliser un inventaire des sites de grand intérêt biologique, mais aussi du patrimoine, des ressources économiques,… Toutes ces données sont référencées et cartographiées à l’aide d’un outil informatique spécifique : le SIG (Système d’Information Géographique).
L’apiculture est également une activité développée au sein du Parc naturel. Nous la voulons durable, raisonnée. Un rucher didactique accueille le public en saison pour des visites libres ou guidées. Les visites guidées permettent en une heure de découvrir le monde fascinant des abeilles grâce à des explications sur ses habitants, leurs rôles, le fonctionnement d’une colonie. Une ouverture de ruche est proposée afin d’observer les individus (sous réserve des aléas climatiques).
Les visites libres vous permettent de vous promener dans le tunnel du rucher et d’observer les ruches et les abeilles en pleine activité.
En 2010, quelques apiculteurs passionnés de la région, ont pris l’initiative de recréer une section apicole : la Section Apicole des Hauts-Pays. Avec l’aide logistique du Parc naturel des Hauts-Pays, la section s’est développée rapidement et compte à ce jour une quarantaine de membres actifs.
Les principales activités de la section consistent en l’organisation régulière de conférences, au rétablissement du rucher didactique, à l’organisation chaque année de la “marche de l’abeille” (promenade ADEPS) et depuis fin 2015, à la création d’un centre de formation apicole reconnu par la Région wallonne.
En collaboration avec le Parc naturel, la Section Apicole des Hauts-Pays a ouvert en septembre 2015, un centre de formation apicole ouvert à toute personne désireuse de s’initier ou de se perfectionner en apiculture. Les enseignements théoriques et pratiques de cette formation sont dispensés dans les locaux de la Maison du Parc et au rucher école situé sur le même site.
Voici leur site internet : http://sahp.be/
Au fil des années, certaines plantes exotiques ont été importées et se comportent comme des invasives au détriment de nos plantes et/ou animaux sauvages indigènes. La Balsamine de l’Himalaya ou la Berce du Caucase sont deux exemples contre lesquels le Parc naturel, en collaboration avec le contrat de rivière Haine, lutte chaque année (actions d’arrachage, d’incinération,…). Un exemple de traitement de la Berce du Caucase.
Le manque de gîtes pour l’avifaune faisant suite à la disparition de certains milieux est une des causes de la diminution des populations d’oiseaux ou de chauve-souris. Outre la restauration des milieux, le Parc naturel procède également à la pose de nichoirs, à la création de réseau de sites de nidifications ou à la réalisation de travaux dans le but de maintenir les populations. Certaines actions sont plus sporadiques (ex : la pose d’une chiroptière dans le cadre de la réfaction d’une toiture) ou plus ciblées comme la pose de nichoirs à chouette effraie dans les églises des communes du Parc naturel en 2015. Ces actions sont toujours en adéquation avec les suivis de populations d’espèces que nous réalisons et l’état général de certaines populations.
Le Parc naturel lance chaque année des opérations en faveur du bocage. Mais qu’est-ce que le bocage ? Il s’agit d’un type de paysage où les parcelles d’exploitation, terres ou prairies, sont séparées par des haies, des arbres têtards, des vergers qui constituent ainsi un maillage plus ou moins grand.
Ces différentes opérations, vous l’aurez compris, permettent d’améliorer, de restaurer et de créer de nouvelles zones bocagères. A ce propos, le Parc naturel peut vous aider pour la création ou la restauration de haies, de vergers mais aussi pour la gestion de vos saules têtards ou encore pour la création de mares. Toutes ces actions menées au sein du territoire du Parc naturel des Hauts-Pays touchent tant les agriculteurs que les particuliers. Tous peuvent bénéficier des subventions octroyées par le Parc naturel.
Le Parc naturel envisage également de promouvoir et porter des projets agroforestiers au sein de son territoire. L’agroforesterie est une association sur une même parcelle d’arbres et de cultures. C’est un modèle novateur et prometteur pour le développement durable de nos territoires ruraux.
Protéger le territoire, c’est aussi mieux le connaitre. Pour cela, l’équipe technique réalise des suivis d’espèces ou de milieux spécifiques. Cela comprend l’inventaire de batraciens ou l’inventaire botanique de sites en passant par le suivi d’éléments caractéristiques (ex : cadastre des saules têtard en 2015). Ces suivis poursuivent le même but : mieux connaitre notre territoire afin de restaurer et améliorer l’état de notre faune, de notre flore et de leurs milieux caractéristiques.