Opération « Bocage pour tous »

Avec cette opération récurrente, le Parc naturel se place dans une dynamique de soutien et de développement à la transition écologique plus que jamais d’actualité. Mais qu’est-ce que le bocage? Le bocage est l’implantation de haies, de vergers, d’alignements d’arbres et de mares au sein d’un habitat rural et agricole. Il permet d’améliorer le patrimoine naturel et la biodiversité d’un territoire. La plantation d’arbres fruitiers hautes tiges locaux, de haies indigènes, de perches de saules, le creusement de mares et la création de plusieurs projets agroforestiers constituent à la fois des éléments majeurs du maillage écologique et une activité de diversification pour l’agriculture. Pourquoi s’investir dans l’opération « bocage pour tous » ? Prenons les haies en exemple : le plaisir de récolter quelques noisettes ou petits fruits, d’observer les oiseaux se régaler sur la viorne ou dans le sureau, de faire son vin, d’observer l’écosystème qui s’installera vite dans votre jardin, tout en vous créant un écran pérenne, esthétique et changeant au rythme des saisons, empêchant l’érosion du sol, … comment y résister ? Les vergers sont des zones d’habitats pour certaines espèces comme le Rougequeue noir ou la Chouette chevêche, …  Ils ont également l’avantage de procurer de l’ombrage au bétail (bien-être animal). Ils permettent aussi d’obtenir une qualité paysagère, grâce à la préservation du bocage. Les fruitiers ont un intérêt patrimonial.  Des variétés de fruits typiques de notre région sont ainsi conservées.  Enfin, ces arbres fruitiers ont un intérêt nutritionnel ou économique, les fruits ou leur transformation ayant un apport nutritif de qualité. Vous avez choisi de vous installer dans une zone rurale?  Chacun peut contribuer, à son échelle, à l’amélioration de l’aspect paysager de notre belle région. Quelques chiffres… Le changement est [...]

Par |2023-01-11T10:22:23+01:00août 21st, 2015|Catégories : Le développement rural, Le patrimoine naturel|0 commentaire

projet GIHM (Gestion Intégrée de la Haine Méridionale)

Le Parc naturel des Hauts-Pays fut le premier opérateur du projet GIHM (projet européen INTERREG III) en partenariat avec Valenciennes Métropole et Hainaut Développement ASBL.  Cinq partenaires ont assisté le Parc naturel des Hauts-Pays : Ministère de la Région Walonne – Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement Contrat de rivière du Bassin de la Trouille Société royale « Les Naturalistes de Mons et du Borinage » Phragmites A.s.b.l. Espace rural A.s.b.l. Mais qu’est que le GIHM ? Une connaissance incomplète, erronée des cours d’eau se trouve souvent à la source d’agissements nuisibles. C’est pourquoi, avant de procéder à un aménagement quelconque sur un cours d’eau, il est nécessaire d’avoir tous les éléments en main, de connaître l’ensemble des facteurs influençant le cours d’eau. Voilà le but du projet GIHM (Gestion Intégrée de la Haine Méridionale) : intégrer l’ensemble des données concernant la Haine méridionale du bassin de la Trouille au bassin de l’Hogneau-Rhônelle afin de fournir un outil de gestion adéquat aux utilisateurs et gestionnaires des cours d’eau. Les études réalisées lors de ce projet ont, entre autres choses,  permis d'être  à la base d'aménagements en vue de limiter les effets des inondations. Le projet GIHM, initié en 2001, fut un précurseur dans le domaine de la gestion des cours d’eau car il intègre la notion de gestion transfrontalière des écoulements des eaux (informations à caractère hydraulique et hydrologique), la notion de conservation et de l’augmentation de la biodiversité sur le territoire, la notion de gestion des matières extraites des cours d’eau et la prise en compte de la problématique de l’information et de la sensibilisation. Le GIHM s’inscrit dans une politique de gestion des cours d’eau, en application de la Directive-cadre (Directive [...]

Par |2018-07-19T12:28:54+02:00mars 19th, 2015|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

Natura 2000

1. Contexte La conservation de la nature est un problème qui dépasse le cadre des pays pris individuellement. Les migrateurs ne respectent pas les frontières ; beaucoup d’habitats présents dans des régions s’étendent sur plusieurs frontières nationales ; et, lorsqu’une pollution touche des eaux de rivière, elle va en aval à travers différents pays. C’est pour ces différentes raisons qu’une approche à l’échelle européenne est cruciale. 2. Protéger les habitats et espèces naturels. En Europe on trouve une grande diversité d’écosystèmes avec des milliers de plantes, d’oiseaux, d’insectes et poissons différents. C’est ce qu’on appelle la diversité biologique. Malheureusement, certaines espèces sont en train de devenir très rares où sont même menacées de disparaître. L’habitat est l’environnement dans lequel un animal ou une plante vit, et se définit généralement en terme de végétation et de caractéristiques physiques. En Europe on a recensé 2.500 habitats différents. Ils incluent les prairies, les rivières, les montagnes, les déserts, les dunes, les falaises. La plupart de ces habitats subissent l’impact direct ou indirect de l’homme et de ses activités. Beaucoup de ces milieux n’existent que par la présence des activités humaines. Ainsi les prairies de fauche n’existent que grâce à des activités de fauchage ou de pâturage. Les pelouses calcaires également. Sans activités humaines elles deviendraient des forêts. Malheureusement de nombreux habitats disparaissent entraînant avec eux les espèces végétales et animales qui y vivent. Il ne fait aucun doute que notre style de vie a modifié le paysage et a augmenté le nombre d’espèces en voie d’extinction. Nous savons aussi que l’activité humaine doit se poursuivre mais doit se faire dans le respect de l’environnement. 3. En quoi consiste exactement le réseau Natura 2000 ? Natura 2000 [...]

Par |2021-09-02T11:46:47+02:00novembre 6th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

Création de mares

Les zones humides sont devenues les milieux naturels les plus menacés. Considérés comme terrain inculte, beaucoup de zones humides ont été drainées ou simplement remblayées. Le Parc naturel des Hauts-Pays n'a pas échappé à cette tendance et c'est pourquoi des actions de restauration de milieux humides sont utiles. La faune et la flore liées à ces milieux font partie des plus rares. Recherchant continuellement des milieux favorables à la création de mares, nous sollicitions régulièrement les propriétaires de parcelles humides. Chaque réalisation constitue une vitrine de ce type d'aménagement utile pour l'environnement et également pour l'agriculteur qui peut y abreuver son bétail grâce à un aménagement spécifique. En 2018, l’ensemble des mares sur le territoire du Parc ont été suivies. Toutefois, une série de mares ont été créées en hiver 2018/ 2019. Un réseau de 8 mares en fond de vallée à Blaregnies a vu le jour grâce à une synergie entre agriculteurs, la société de chasse et le Parc naturel. Dans ce cadre, le Parc naturel ne finance que la location de la grue. C’est en effet la société de chasse qui s’occupe du creusement de mares. Un budget dérisoire a donc été alloué à ce projet ! En mai, une mare a été creusée en faveur des tritons crêtés par le Parc naturel sur l'ancien triangle forestier du site du Centre Provincial « le caillou » à Roisin en collaboration avec l’entreprise DUTAT. Cette mare est la suite logique de la réouverture forestière et de l’éco-pâturage par des moutons. Elle sera favorable aux batraciens et à l'entomofaune et sera gérée de manière durable par éco-pâturage. En collaboration avec la Province de Hainaut. Une brochure a été réalisée début 2018 afin de promouvoir les [...]

Par |2019-04-18T15:30:52+02:00septembre 30th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

Plantes invasives

Gestion Berce du Caucase Le mardi 8/05/2018 et lundi 4/06/2018, le Parc Naturel a établi une gestion des populations de berce du Caucase à la rue des fonds (Angreau) suite à l’alerte d’un riverain. Cette gestion consiste à sectionner le collet de la plante à une profondeur de +ou- 5 cm. Cette gestion est effectuée une 1ère fois le 8/05 et une seconde fois 3 semaines à un mois après afin d’éliminer le nouvelles repousses. Il faudra plusieurs années avant d’éteindre cette population (entre 20 et 100 individus), nous resterons attentif chaque année pour ne laisser aucune chance à une quelconque recrudescence de l’espèce. Gestion Balsamine de l'Himalaya Le lundi 22/06/2018 avec la collaboration du Contrat de rivière Haine et de l’ASBL « L’Appui », le Parc naturel a établi une gestion des populations de Balsamine de l’Himalaya le long de la Grande Honnelle au sein du Bois d’Angre. Cette gestion consiste en l’arrachage des plants le long des berges du cours d’eau. Cette gestion est effectuée depuis plusieurs années avec ardeur par les différents collaborateurs. Cette année nous pouvons dire que la population de balsamine de l’Himalaya est quasiment éteinte, nous resterons malgré tout attentif chaque année pour ne laisser aucune chance à une quelconque recrudescence de l’espèce.

Par |2019-04-18T15:07:28+02:00septembre 30th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire
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