Le Gouvernement wallon a approuvé la reconnaissance du Parc naturel des Hauts-Pays le 20 juillet 2000 et a désigné sa Commission de Gestion le 08 février 2002. Le Ministre José Happart a mis en place celle-ci le 18 avril 2002.

Le Parc naturel des Hauts-Pays s’étend sur le territoire de 6 Communes:

  • Honnelles, en totalité ;
  • Quiévrain pour les anciennes Communes de Baisieux et d’Audregnies ;
  • Dour, pour les anciennes Communes de Blaugies, Petit Dour, Wihéries et le sud d’Elouges ;
  • Colfontaine, pour le Bois du même nom ;
  • Frameries, pour Sars-la-Bruyère, le sud d’Eugies et Noirchain ;
  • Quévy, en totalité.

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La superficie du Parc naturel des Hauts-Pays est d’environ 15.700 hectares pour 21.200 habitants. Il est situé le long de la frontière franco-belge, dans la province du Hainaut, à proximité de Mons (ville élue capitale européenne de la Culture pour 2015) et de Valenciennes.

Son territoire occupe une partie de la zone de partage des eaux qui sépare les deux principaux bassins hydrographiques du pays : l’Escaut, via la Haine, et la Meuse, via la Sambre dans son parcours français.  Et comme la Haine, à la frontière franco-belge, est à l’altitude de 160 m, on comprend cette appellation de « Hauts-Pays ».

En fait, cette bande frontalière est divisée en deux parties plus ou moins égales, par la seule véritable forêt du parc, la forêt de Colfontaine et ses dépendances.  A l’ouest, le Haut-Pays de Roisin ; à l’est le sommet de cette zone de partage des eaux, à Blaregnies et Sars-la-Bruyère.  C’est en additionnant les deux que l’on s’est permis le pluriel de « Hauts-Pays ».

Notons qu’à l’ouest,  notre parc est bordé de son homologue français, le Parc naturel régional de l’Avesnois.  Vu l’étendue du territoire français, ses dimensions ne sont toutefois pas comparables.  En effet,  celui-ci s’étend sur près de 125 000 hectares dans le sud du département du Nord. Il rassemble 129 Communes (et 5 communes associées), soit plus de 130 000 habitants.

photo paysage présentation parc

Le Parc naturel des Hauts-Pays se trouve dans une zone qui compte plusieurs sites de très grande valeur biologique, parfois d’importance nationale.

Certaines espèces végétales trouvent dans les Hauts-Pays leurs dernières stations du pays (par exemple : l’Euphorbe douce “Euphorbia dulcis”, dont il ne subsiste plus que 7 stations en Belgique dont 3 dans les Hauts-Pays).  Pour au moins une d’entre-elles, il s’agit de l’unique station de Belgique : la luzule de Forster “Luzula forsteri”.

En Wallonie, les Hauts-Pays constituent pour beaucoup d’espèces végétales ou animales leur ultime refuge au Nord du sillon Sambre et Meuse (par exemple, le buis “Buxus sempervirens”).

La présence de peuplements encore particulièrement bien fournis de plusieurs espèces d’orchidées calcicoles est également un des grands atouts naturels du parc (Néottie “Neottia nidus-avis”, céphalanthère à grandes fleurs “Cephalanthera damasonium”, platanthère des montagnes “Platanthera chlorantha”, ophrys abeille “Ophrys apifera”, ophrys mouche “Ophrys insectifera”, orchis pourpré “Orchis purpurea”, orchis mâle “Orchis mascula”, orchis tacheté des bois “Dactylorhiza fuchsii”).

Certains de ces sites de grande valeur biologique sont issus d’anciennes pratiques agricoles actuellement tombées en désuétude (prés de fauche extensifs, prairies humides avec alignements de saules têtards ou haies d’épineux).

Ces zones agricoles en voie d’abandon ou de transformation sont encore présentes dans certains secteurs des Hauts-Pays.  Toujours exploitées de manière assez extensive, elles abritent une faune qui a parfois totalement disparu des régions voisines.

nature

La valeur paysagère de l’ensemble du Parc naturel des Hauts-Pays est élevée.  Il n’y a pas de dégradations importantes du paysage (absence de zonings industriels ou de lignes à haute tension).

Le paysage est très différent de celui des régions voisines et donc de ce qu’une grande majorité de la population des alentours (Valenciennes et Mons-Borinage) connaît et a l’habitude de voir : la présence de forêts, de rivières et ruisseaux à cours rapide, de cascades, de vallons encaissés, de promontoires, de villages nichés au creux des vallées et au sommet des plateaux sont autant d’éléments « dépaysants ».

En effet, il est ainsi possible pour plusieurs centaines de milliers d’habitants vivant en périphérie, de trouver à proximité immédiate de chez eux (moins de 20 km) une région où ils peuvent se sentir tout à fait ailleurs.  Un grand bol d’air assuré !

Il faut également noter, comme autre élément attractif d’importance, la présence de nombreux points de vue vers les zones d’où sont issus les visiteurs potentiels (point de vue sur la vallée de la Haine et même de l’Escaut, la région de Mons et le Borinage,…).

grande honnelles bois roisin

agriculture

Les zones agricoles dominent largement le paysage.  Nous pouvons les classer en trois catégories :

  • les grandes zones de culture des plateaux ou des vallons présentent très peu d’éléments singuliers (ponctuels ou linéaires) en dehors des routes et des chemins.  Hormis, les arbres isolés ou en boqueteau, les alignements de saules ou de peupliers, les bois sont quasi inexistants.  Il s’agit le plus souvent d’un assemblage peu diversifié de grandes ou très grandes parcelles cultivées (parfois quelques prairies).  Les principales cultures sont les céréales, le maïs, le lin, la betterave, la pomme de terre.  Les parcelles sont parfois séparées par de très beaux chemins creux délimités par des talus enherbés ou arborés.  Ces chemins sont surtout présents aux extrémités Est et Ouest du parc.  Il faut également noter que l’aspect de ces chemins pourrait encore être amélioré notamment par des fauchages moins fréquents et surtout plus tardifs
  • certaines zones présentent un caractère bocager par l’existence d’éléments singuliers (arbres, bouquets et alignements d’arbres, boqueteaux, haies basses et hautes).  De dimension et de densité variées, ces terrains sont souvent occupés par des prairies de pâturage (très rarement de fauche) ou par une imbrication de prairies et de cultures.  Ces zones sont quasi générales autour des villages
  • quelques ruisseaux plus importants mais peu encaissés sont bordés par des alignements d’arbres (saules, peupliers) des petites haies plus ou moins continues, des prairies (ruisseau d’Angreau, une partie de la Petite Honnelle, le ruisseau du Barbet et la Wampe).

L’habitat est essentiellement à caractère rural, avec la présence de nombreux bâtiments anciens de style traditionnel «tournaisien» (surtout du XVIIIème siècle, caractérisés par l’alternance de pierres appareillées et de rangées de briques sur le pourtour des baies).  Ces anciennes bâtisses sont recherchées et restaurées comme résidence secondaire ou principale, souvent par des personnes extérieures au Parc naturel des Hauts-Pays.

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  • Président : Bernard Paget (Commune de Honnelles)
  • Vice-présidents : Catherine Poncin (Commune de Quévy), Catia Pompili (Commune de Dour), Frédéric Bronchart (Commune de Honnelles)
  • Secrétaire : Barbara Crombez (Commune de Frameries)
  • Trésorier : Francis Collette (Commune de Colfontaine)
  • Président : Vincent Tourneur
  •  Vice-Président : Fabrice Walrant
  • Secrétaire : Jocelyne Demoustier 
  • Trésorier : Carlo Di Antonio
  • Coordonnateur aux Relations Publiques  : Benjamin Lembourg 

Le Parc naturel des Hauts-Pays emploie actuellement 6 personnes :

  • Camille Lefèbvre : directrice
  • Elisa Ozzana : chargée de mission aménagement du territoire et paysages
  • Sylvie Denis : chargée de mission éducation au territoire
  • Jean-Benoit Tonnelle : chargé de mission ressources et milieux naturels
  • Benjamin Abrassart : chargé de mission nature et développement rural
  • Barbara Caci : chargée de communication, accueil et gestion administrative, tourisme durable