Natura 2000

1. Contexte La conservation de la nature est un problème qui dépasse le cadre des pays pris individuellement. Les migrateurs ne respectent pas les frontières ; beaucoup d’habitats présents dans des régions s’étendent sur plusieurs frontières nationales ; et, lorsqu’une pollution touche des eaux de rivière, elle va en aval à travers différents pays. C’est pour ces différentes raisons qu’une approche à l’échelle européenne est cruciale. 2. Protéger les habitats et espèces naturels. En Europe on trouve une grande diversité d’écosystèmes avec des milliers de plantes, d’oiseaux, d’insectes et poissons différents. C’est ce qu’on appelle la diversité biologique. Malheureusement, certaines espèces sont en train de devenir très rares où sont même menacées de disparaître. L’habitat est l’environnement dans lequel un animal ou une plante vit, et se définit généralement en terme de végétation et de caractéristiques physiques. En Europe on a recensé 2.500 habitats différents. Ils incluent les prairies, les rivières, les montagnes, les déserts, les dunes, les falaises. La plupart de ces habitats subissent l’impact direct ou indirect de l’homme et de ses activités. Beaucoup de ces milieux n’existent que par la présence des activités humaines. Ainsi les prairies de fauche n’existent que grâce à des activités de fauchage ou de pâturage. Les pelouses calcaires également. Sans activités humaines elles deviendraient des forêts. Malheureusement de nombreux habitats disparaissent entraînant avec eux les espèces végétales et animales qui y vivent. Il ne fait aucun doute que notre style de vie a modifié le paysage et a augmenté le nombre d’espèces en voie d’extinction. Nous savons aussi que l’activité humaine doit se poursuivre mais doit se faire dans le respect de l’environnement. 3. En quoi consiste exactement le réseau Natura 2000 ? Natura 2000 [...]

Par |2021-09-02T11:46:47+02:00novembre 6th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

La SCATU

SCATU signifie "Sous-Commission de l'Aménagement du Territoire et de l'Urbanisme". Avant de développer plus en détail les objectifs précis de cette sous-commission, il convient de faire le rappel de quelques notions essentielles : La base légale des Parcs Naturels est le décret qu 16 juillet 1985, paru au Moniteur Belge du 12 décembre 1985, et modifié par décret du 25 février 1999. La détermination de sa composition et sa reconnaissance effective : le 02 mai 2002. Elle est composée de neuf personnes, domiciliées dans les limites du Parc Naturel et particulièrement intéressées à sa gestion globale. Sa mission : en parfaite conformité avec la définition du Parc naturel, veiller à protéger l’environnement par un souci d’intégration des constructions nouvelles ou des transformations projetées tant au cadre bâti existant qu’à son environnement. Il est utile ici de rappeler qu’en matière d’aménagement du territoire, interviennent en priorité, la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire (DGATLP), les autorités communales ; ensuite viennent, les différentes instances d’avis parmi lesquelles on peut citer de manière non exhaustive : la Direction Générale de l’Agriculture (DGA), la Direction Générale de l’Environnement (Eaux et Forêts - Mines et Sous-sol) (DGRNE), le Service des Monuments et Sites de la Région wallonne, le Ministère de l’Equipement et des Transports (MET), le Service Voyer provincial, le Service régional d’incendie, la Commission Régionale d’Aménagement du Territoire (C.R.A.T.) pour les communes non décentralisées sur le plan urbanistique et les Commissions Communales d’Aménagement du Territoire (C.C.A.T.) pour les communes dites décentralisées, Natura 2000, ainsi qu'au sein de la Commission de Gestion du Parc Naturel, sa Sous-commission « Aménagement du Territoire et Urbanisme ». Il est aussi très important de noter que cette commission n'a qu'une compétence consultative ; la décision finale [...]

Par |2018-07-19T12:28:55+02:00octobre 29th, 2014|Catégories : Le patrimoine paysager et l'aménagement du territoire|0 commentaire

Organisation de balades

Plusieurs fois par an, le Parc naturel organise des balades sur son territoire.  Inaugurations de nouveaux circuits, balades gourmandes ou à thème, ces événements rassemblent à chaque fois un large public désireux de découvrir ou de redécouvrir notre belle région. Voici quelques exemples de promenades organisées ces dernières années : Balades insolites - 2018 (Dour, Honnelles, Colfontaine, Quiévrain et Frameries) Les Fines boucles - 2017 (Dour, Honnelles, Colfontaine, Frameries, Quiévrain et Quévy)  Inauguration du circuit Béria (Quévy-le-Petit)  Inauguration du circuit du bocage à Onnezies

Par |2019-02-14T12:18:02+01:00octobre 29th, 2014|Catégories : Le développement rural|0 commentaire

Création de mares

Les zones humides sont devenues les milieux naturels les plus menacés. Considérés comme terrain inculte, beaucoup de zones humides ont été drainées ou simplement remblayées. Le Parc naturel des Hauts-Pays n'a pas échappé à cette tendance et c'est pourquoi des actions de restauration de milieux humides sont utiles. La faune et la flore liées à ces milieux font partie des plus rares. Recherchant continuellement des milieux favorables à la création de mares, nous sollicitions régulièrement les propriétaires de parcelles humides. Chaque réalisation constitue une vitrine de ce type d'aménagement utile pour l'environnement et également pour l'agriculteur qui peut y abreuver son bétail grâce à un aménagement spécifique. En 2018, l’ensemble des mares sur le territoire du Parc ont été suivies. Toutefois, une série de mares ont été créées en hiver 2018/ 2019. Un réseau de 8 mares en fond de vallée à Blaregnies a vu le jour grâce à une synergie entre agriculteurs, la société de chasse et le Parc naturel. Dans ce cadre, le Parc naturel ne finance que la location de la grue. C’est en effet la société de chasse qui s’occupe du creusement de mares. Un budget dérisoire a donc été alloué à ce projet ! En mai, une mare a été creusée en faveur des tritons crêtés par le Parc naturel sur l'ancien triangle forestier du site du Centre Provincial « le caillou » à Roisin en collaboration avec l’entreprise DUTAT. Cette mare est la suite logique de la réouverture forestière et de l’éco-pâturage par des moutons. Elle sera favorable aux batraciens et à l'entomofaune et sera gérée de manière durable par éco-pâturage. En collaboration avec la Province de Hainaut. Une brochure a été réalisée début 2018 afin de promouvoir les [...]

Par |2019-04-18T15:30:52+02:00septembre 30th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

Plantes invasives

Gestion Berce du Caucase Le mardi 8/05/2018 et lundi 4/06/2018, le Parc Naturel a établi une gestion des populations de berce du Caucase à la rue des fonds (Angreau) suite à l’alerte d’un riverain. Cette gestion consiste à sectionner le collet de la plante à une profondeur de +ou- 5 cm. Cette gestion est effectuée une 1ère fois le 8/05 et une seconde fois 3 semaines à un mois après afin d’éliminer le nouvelles repousses. Il faudra plusieurs années avant d’éteindre cette population (entre 20 et 100 individus), nous resterons attentif chaque année pour ne laisser aucune chance à une quelconque recrudescence de l’espèce. Gestion Balsamine de l'Himalaya Le lundi 22/06/2018 avec la collaboration du Contrat de rivière Haine et de l’ASBL « L’Appui », le Parc naturel a établi une gestion des populations de Balsamine de l’Himalaya le long de la Grande Honnelle au sein du Bois d’Angre. Cette gestion consiste en l’arrachage des plants le long des berges du cours d’eau. Cette gestion est effectuée depuis plusieurs années avec ardeur par les différents collaborateurs. Cette année nous pouvons dire que la population de balsamine de l’Himalaya est quasiment éteinte, nous resterons malgré tout attentif chaque année pour ne laisser aucune chance à une quelconque recrudescence de l’espèce.

Par |2019-04-18T15:07:28+02:00septembre 30th, 2014|Catégories : Le patrimoine naturel|0 commentaire

Le Système d’Information Géographique (SIG)

L’article 1er du Décret relatif aux parcs naturels dit : « Un parc naturel est un territoire rural, d’un haut intérêt biologique et géographique, soumis conformément au présent décret à des mesures destinées à en protéger le milieu, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social du territoire concerné ». La protection et la gestion des milieux naturels constituent donc un élément majeur du parc naturel tout en maintenant pour les habitants un cadre de vie agréable et des activités économiques viables. Pour protéger efficacement les richesses naturelles et le cadre de vie, il faut avant tout les connaître, c’est-à-dire réaliser des inventaires. Inventaire des sites de grand intérêt biologique, mais également inventaire du patrimoine, des ressources économiques,… La quantité de données à conserver et à traiter est énorme. Seuls des moyens informatiques modernes permettent de stocker les informations de façon claire et définitive et de gérer la diversité des informations. Le Système d’Information Géographique (SIG en français, GIS en anglais) est l’outil idéal pour résoudre ce type de problème. Qu’est-ce qu’un SIG ? Un SIG est donc un outil informatique qui permet de gérer différents types de données, que l’on a placé géographiquement sur un support-carte (géoréférencement). C’est un ensemble de données repérées dans l’espace, structuré de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles lors de la prise de décision. Le SIG constitue un système de base de données pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation et l’affichage de données géoréférencées. Pourquoi un SIG ? Les capacités spécifiques d’un SIG en font un outil unique s’adressant à une très grande variété d’application. Les Systèmes d’Information Géographique donnent une dimension cartographique et spatiale aux données liées [...]

Par |2018-07-19T12:28:55+02:00septembre 29th, 2014|Catégories : Le patrimoine paysager et l'aménagement du territoire|0 commentaire
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